Avant l’existence de la gare, le bourg dépendait d’Yssingeaux. Les diligences de l’époque suivaient les routes, que nous connaissons actuellement, reliant Craponne -Yssingeaux et le Puy en Velay - Yssingeaux via Retournac.
L'arrivée de la gare Paris-Lyon-Marseille en 1866 ne modifia pas immédiatement la physionomie du bourg, et durant une trentaine d'année les bâtiments du PLM restèrent seuls au milieu des champs à mi-chemin entre la Loire et le bourg.
Vous allez ainsi, à travers le fichier ci-dessous, remonter de la gare au bourg.
A vous de refaire le même périple et de remonter le temps pas à pas, du sud au nord, par l’avenue de la gare jusqu’à la route de Craponne.
Comme dit la chanson Vive Retournac qui reflète
l’ambiance de la commune, « c’est la patrie de la gaieté, une cité où tout enchante, où règne la félicité, c’est Retournac ville joyeuse, animée du plus pur entrain, où la population rieuse, redit en choeur ce gai refrain » .
Retournac était un village plein de vie, une vie bien différente de celle d'aujourd'hui. Après la seconde guerre mondiale l’exode rural et la baisse de l’activité dentellière ont notamment fait
baisser la population active et le nombre des naissances.
Les plus anciens se souviennent de l’animation des rues de Retournac. Il est vrai que l’apparition de la télévision et des voitures ont peu aidé à retrouver la fraternité d’antan. Mais il reste en nous ce petit gène de la fête et de l’amour du pays… Ci-dessous, en août, juste après guerre, la fête des corsos fleuris.